LA JUSTICE EST LA VÉRITÉ EN ACTION. (J.Joubert)

AMERE PATRIE ,LA FRANCE NON RECONNAISSANTE


Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur. (proverbe africain)

As long as lions have not their own historians,hunting tales will keep glorifying the hunter.(African proverb)



DE NOMBREUX COMBATS SONT A MENER DANS LA SOCIETE DANS LAQUELLE NOUS VIVONS;J'AI CHOISI LE MIEN :LA BATAILLE CONTRE L'INJUSTICE.
DANS CET ORDRE D'IDEE,UN DE MES CHEVAUX DE BATAILLE EST LA SITUATION DES ANCIENS COMBATTANTS AFRICAINS TRAHIS PAR LA FRANCE.

LA FRANCE SE DOIT UN DEVOIR DE MEMOIRE AFIN QUE JUSTICE SOIT RENDUE AUX CENTAINES DE MILLIERS D'AFRICAINS MORTS POUR UN PAYS QU'ILS CROYAIENT LEUR PATRIE.
AINSI C'EST PAR CENTAINES DE MILLIERS QUE DES SOLDATS D'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANCAISE ,D'AFRIQUE EQUATORIALE FRANCAISE ,D'AFRIQUE DU NORD FRANCAISE (MAROC,ALGERIE,TUNISIE),ONT ETE CONSCRITS DANS L'ARMEE FRANCAISE.
PLUS DE 2.5 MILLIONS SONT MORTS EN FRANCE DANS LA SOMME,A VERDUN....,A BIR HAKEIM EN LYBIE.


CE DEVOIR DE MEMOIRE SERA RETABLI QUAND LA FRANCE RECONNAITRA LA CITOYENNETE FRANCAISE IPSO FACTO AUX DERNIERS SURVIVANTS AINSI QU'AUX ENFANTS , PETITS ENFANTS ET ARRIERES PETITS ENFANTS DE CES HEROS AFRICAINS QUI ONT VERSE LEUR SANG POUR QUE LA FRANCE DEMEURE UN PAYS LIBRE.

COMBATTRE LA FALSIFICATION DE L'HISTOIRE TEL EST AUSSI L'AUTRE BUT DE MON BLOGUE.
LA VERITE SUR CES FAITS HEROIQUES DES VALEUREUX TIRAILLEURS AFRICAINS DEVRA AUSSI ETRE RELATEE DANS TOUS LES LIVRES D'HISTOIRE DE FRANCE ET DE NAVARRE.

CE BLOGUE EST DEDIE A LA MEMOIRE DE TOUS CES HEROS AFRICAINS DES DEUX PREMIERES GUERRES MONDIALES AUJOURDHUI DISPARUS ET AUX SURVIVANTS DES GUERRES ( 1939-45), D'INDOCHINE ET D'ALGERIE.

E. do REGO

LA DETTE DE SANG DE LA FRANCE

LA FRANCE ATTEND LA DISPARITION DES DERNIERS COMBATTANTS AFRICAINS POUR EFFACER DE NOS MÉMOIRES LEUR DON DE SOI POUR UNE NATION AUJOURD'HUI INGRATE.

NOUS SOMMES LÀ POUR DÉFENDRE CES CENTAINES DE MILLIERS DE TIRAILLEURS AFRICAINS ET QUOIQUE QU'IL ARRIVE,NOUS PERPÉTUERONS LEUR MEMOIRE POUR LES GÉNÉRATIONS A VENIR.

LA FRANCE DOIT PAYER SA DETTE DE SANG DUE AUX TIRAILLEURS AFRICAINS MORTS POUR ELLE .
LA MOINDRE CHOSE QUE CETTE FRANCE DITE DES DROITS DE L'HOMME SE DOIT DE FAIRE :

RECONNAITRE ET ACCORDER IPSO FACTO LA CITOYENNETÉ FRANÇAISE DE PLEIN DROIT AUX TIRAILLEURS AFRICAINS MORTS ,AUX SURVIVANTS ET AUX DESCENDANTS DE TOUS CES SOLDATS AFRICAINS QUI SE SONT LEVÉS COMME UN SEUL HOMME POUR SAUVER LA FRANCE DE LA BARBARIE EUROPÉENNE.

E. do REGO

Hommage au tirailleurs sénégalais Slam par Manu poéme de léopold Senghor

Hommage aux Tirailleurs Africains

ekodafrik.net- Hommage aux Tirailleurs Africains
Video sent by ekodafrik

Depuis un certain nombre d’années, à l’initiative de l'AMAF (Amis de l'Afrique Francophone), de l'ANEB (Association Nationale des Elus Des Banlieues) et de plusieurs autres associations, un hommage solennel est rendu aux Tirailleurs Africains morts pour la France. Ce 8 mai 2007, une cérémonie a eu lieu au Tata Sénégalais de Chasselay (69) en présence des autorités. Plusieurs gerbes ont été déposées en souvenir de ces vaillants combattants. Il est à rappeler que ces derniers combattaient encore pendant que les Allemands défilaient déjà en plein centre de Lyon puisque la ville avait été déclarée «ouverte» par le Maire Edouard HERRIOT. Tous ces combattants appartenaient à la 3ème compagnie du 25ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais. Ces vaillants soldats sont la FIERTE des Noirs de France au moment où certains ont tendance à croire qu’ils sont les seuls dépositaires de «l’identité nationale». Dans le reportage vidéo, vous pourrez voir les réactions du doyen BALDE (ancien combattant de Guinée), Sabiha AHMINE (Adjointe au Maire de Lyon), Hassan DIALLO (Conseiller du Président du Niger), Reski SEBAÏ (Lycée Al Kindi), Bacary GOUDIABY (Akody sur Radio Pluriel 91.5 fm Lyon), Azzedine GACI (président du conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes) et le Père DELORME.

LES OUBLIÉS DE LA RÉPUBLIQUE




Le 16 juin 2009

046.1241854637

Photographies Philippe Guionie, Prix Roger Pic 2008 pour son portfolio Le tirailleur et les trois fleuves. Ouvrage : Anciens combattants africains, Éd. Les Imaginayres

Paris, 17 juin 2009
- A chaque commémoration nationale (11 novembre, 8 mai, 6 juin, 15 Août), le sort miséreux des anciens combattants arabes et africains, musulmans ou chrétiens de l’armée française, laissés à leur sort, refait surface, dans une sorte de réflexe pavlovien traité périodiquement par la presse comme la marque de soulagement de la bonne conscience française d’une mauvaise conscience chronique. «Les oubliés de la République» ne le sont pas vraiment. Ils sont volontairement maintenus en l’état, volontairement maintenus dans l’oubli de leur condition malgré l’émotion soulevée par le film «Indigènes» en 2006 dans la foulée des émeutes des banlieues françaises, malgré la surprise feinte de la classe politico médiatique face à cet aspect hideux de la bureaucratie française.
Au delà des indignations de circonstance, il traduit la permanence d’une posture proto fasciste inhérente à tout un pan de la société française.

La France qui se refuse aux statistiques ethniques comme contraires aux principes fondateurs de la République française (Egalité et Fraternité), est, en fait, un ferme partisan de cette pratique discriminatoire dans la rétribution de ses anciens combattants d’origine non française, et, même au-delà, dans la mobilité sociale des diverses composantes de la société française.

Pour mémoire, le bilan des pertes indigènes pour les deux grandes guerres mondiales du XX e siècle, s’est élevé, rien que pour les tués, à 113.000 morts, soit autant que la population conjuguée des villes de Vitrolles et d’Orange, les deux anciens fiefs du Front National. Il n’était pas alors question de «seuil de tolérance», encore moins de test ADN, ni de charters de la honte, mais de sang à verser à profusion, comme en témoigne le tableau suivant:

1-La contribution globale des colonies à l’effort de guerre français

La contribution globale de colonies à l’effort de guerre français pour la 1ère Guerre Mondiale (1914-1918) s’est élevée à 555.491 soldats, dont 78.116 ont été tués et 183.903 affectés à l’arrière à l’effort de guerre économique en vue de compenser l’enrôlement de soldats français sur le front (1). L’Algérie, à elle seule, a fourni 173.000 combattants musulmans, dont 23.000 ont été tués, et 76.000 travailleurs ont participé à l’effort de guerre, en remplacement des soldats français partis au front. La contribution totale des trois pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc) s’est élevée à 256.778 soldats, 26.543 tués et 129.368 travailleurs. L’Afrique noire (Afrique occidentale et Afrique équatoriale) a, pour sa part, offert 164.000 combattants dont 33.320 tués, l’Indochine 43.430combattants et 1.123 tués), L’Ile de la Réunion 14.423 combattants et 3.OOO tués, Guyanne-Antilles (23.OOO combattants, 2037 Tués).

Pour la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945): La première armée d’Afrique qui débarqua en Provence (sud de la France), le 15 août 1944, avait permis d'ouvrir un deuxième front en France après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Cette armée de 400.000 hommes, comptait 173 000 arabes et africains dans ses rangs. De juin 1940 à mai 1945, cinquante cinq (55 000) Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d'Afrique noire furent tués. 25 000 d'entre eux servaient dans les rangs de l'armée d'Afrique.
Durant la campagne d’Italie, marquée par la célèbre bataille de Monte Cassino, qui fit sauter le verrou vers Rome, et, à ce titre, célébrer comme la grande victoire française de la II me guerre mondiale, sur les 6.255 soldats français tués, 4.000, soit les deux étaient originaires du Maghreb et parmi les 23.5000 blessés, 15.600, soit le tiers étaient du Maghreb. Ahmad Ben Bella, un des futurs chef de file de la guerre d’indépendance algérienne et premier président de l’Algérie indépendante figurait parmi les blessés de la bataille de Monte Cassino. Il en est de même de la campagne d’Allemagne, sur les 9.237 tués, 3.620 étaient des enrôlés du Maghreb, et sur les 34.714 blessés, 16.531 étaient Maghrébins.

2- «Les oubliés de la République», la permanence d’une posture raciste.

Le maintien d’une pratique discriminatoire dans la rétribution des anciens combattants d’origine non française traduit le mépris de la France à l’égard de ses anciens servants, et pis, à l’égard de ses propres principes. Elle porte la marque d’un racisme institutionnel subliminal dans le droit fil des notations des travailleurs coloniaux de l’entre deux guerres (1919-1939). A l’instar d’une cotation boursière sur un marché de bétail, ceux-ci les étaient déjà à l’époque crédités de points, avec les responsabilités et rétributions y afférentes, en fonction de leur nationalité et de leur race avec de subtiles distinctions selon leur lieu de provenance. Ainsi le Chinois se situait au bas de la hiérarchie, sa production évaluée à 6 sur une échelle où le Marocain était placé à 8, l’Algérien (arabe), le Kabyle et le Grec à 10, l’Italien et l’ Espagnol à 12, alors que le Français se trouvait dans tous les classements naturellement au sommet de la hiérarchie avec une note inégalable de 20 sur 20. Score jamais enregistré par aucune autre nationalité, sous aucun autre ciel, dans aucune autre compétition (2).

La France a décidé de geler le montant des retraites des combattants étrangers en raison du poids financier que cette charge représentait pour le budget français, habillant cette mesure économique de considérations morales: geler le niveau de la retraite à la date de l’indépendance de leur pays respectif pour marquer la scission d’avec la métropole. Ce geste symbolique de rupture occulte le fait que les anciens combattants avaient servi leur colonisateur et non leur pays d’origine.

Argument fallacieux s’il en est, il ne résiste pas à l’analyse pas plus que l’argument de rechange qui relevait, lui aussi, de la pure casuistique: Le gel de pensions à leur niveau de l‘accession à l’indépendance du pays concerné évitait que les retraités indigènes ne disposent de revenus plus importants que leurs compatriotes non combattants de leur pays d’origine, afin de prévenir toute déstabilisation de leur environnement local. Une sorte de nivellement par le bas enrobé du pompeux mot de «cristallisation», par analogie au phénomène chimique.

Les circonvolutions juridiques ne changeront rien à la réalité des choses, et, au-delà des considérations économiques, la décision française induit implicitement un jugement moral sur la valeur respective du sang français et du sang indigène sur la bourse des valeurs entre des frères d’armes qui encourrait pourtant à l’époque le même péril dans un même combat. Comment justifier, sinon, cette discrimination dans le traitement d’un ancien combattant français qui perçoit 600 euro par mois d’indemnités, d’un sénégalais 100 euro par mois ou, pis, d’un marocain qui a droit à 60 euro par mois, soit dix fois moins que le français, sous réserve d’une obligation de résidence de neuf mois par France par an.

N’en déplaise à personne, la disparité des retraites constitue sans contestation possible une forme insidieuse de la diversité à la française ancrée durablement dans la conscience nationale et que le président Nicolas Sarkozy se propose de réactualiser comme antidote au principe fondateur de la République française, le principe d’égalité. La pension de retraite des anciens combattants indigènes apparaît ainsi comme un salaire ethnique, inique et cynique. Une discrimination injustifiable tant au niveau du droit que de la morale, en ce qu’elle aboutit à pénaliser des étrangers pour leur suppléance de la défaillance des Français dans la défense de leur propre territoire national. Une double peine en somme en guise de gratitude.

Son maintien, en dépit des critiques, signe la permanence de la filiation gobino-darwiniste du corpus juridique français matérialisée par la codification du Code Noir de l’esclavage (pour le continent noir) et le Code de l’Indigénat (pour les musulmans d’Algérie), au XVIIIe et XIXe siècle.
Une filiation confirmée au XXe siècle par la mise en œuvre d’une théorie raciale des valeurs avec la notation des travailleurs coloniaux selon un critère ethnique, la mise sur pied des »zoos humains» de même que d’un «bureau des affaires nord africaines» dans l’entre deux guerre (1919-1939), précurseur du «Commissariat aux affaires juives» et de l’imposition de «l’étoile jaune» sous le régime de Vichy (1940-1944). Une filiation réitérée, enfin, au XXIe siècle, par la discrimination salariale des anciens combattants basanés et le test ADN pour le regroupement familial des travailleurs expatriés de l’ère sarkozy.

Cette approche raciale est en contradiction avec la contribution des peuples basanés à la liberté de la France et à sa reconstruction, en contradiction aussi avec les principes universalistes que la «Patrie des Droits de l’Homme» ambitionne de véhiculer à travers le monde, une théorie qui dessert enfin la France et son obère son discours humaniste.

3- Du rôle positif des colonisés par rapport à leur colonisateur

La France, pour douloureux que soit ce constat pour notre amour propre national, a été le seul grand pays européen à l’articulation majeure des deux grands fléaux de l’Occident de l’époque contemporaine, «les penchants criminels de l’Europe démocratique» (4), la traite négrière et l’extermination des Juifs, contrairement à la Grande Bretagne qui a pratiqué la traite négrière exclusivement, sans aucunement participé à l’extermination des Juifs, contrairement même à l’Allemagne qui a conçu et réalisé, elle, la solution finale de la question juive, mais sans participation significative à la traité négrière.

Elle se distingue aussi des autres grands pays occidentaux non seulement dans le traitement réservé à ses anciens combattants indigènes, mais aussi dans sa dette morale à leur égard. Jamais pays au monde n’a été autant que la France redevable de sa liberté aux colonies, jamais pays au monde n’a pourtant autant que la France réprimé ses libérateurs souvent de manière compulsive.

Là réside le paradoxe de la France: Par deux fois en un même siècle, phénomène rarissime dans l’histoire, ces soldats de l’avant, les avant-gardes de la mort et de la victoire auront été embrigadés dans des conflits qui leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, dans une « querelle de blancs », avant d’être rejetés, dans une sorte de catharsis, dans les ténèbres de l’infériorité, renvoyés à leur condition subalterne, sérieusement réprimés aussitôt leur devoir accompli, comme ce fut le cas d’une manière suffisamment répétitive pour ne pas être un hasard, à Sétif (Algérie), en 1945, cruellement le jour de la victoire alliée de la seconde Guerre Mondiale, au camp de Thiaroye (Sénégal) en 1946, et, à Madagascar, en 1947, enfin, au Cameroun, sans doute à titre de rétribution pour leur concours à l’effort de guerre français.

En Grande Bretagne, contrairement à la France, la contribution ultramarine à l’effort de guerre anglais a été de nature paritaire, le groupe des pays anglo-saxons relevant de la population Wasp (White Anglo Saxon Protestant), -Canada, Australie, Nouvelle Zélande-, a fourni des effectifs sensiblement égaux aux peuples basanés de l’empire britannique (indiens, pakistanais etc.). Il s’en est suivi la proclamation de l’Indépendance de l’Inde et du Pakistan en 1948, au sortir de la guerre, contrairement, là aussi, à la France qui s’engagera dans dix ans de ruineuses guerres coloniales (Indochine, Algérie).

Autre paradoxe, leur stigmatisation par le terme «Bougnoule» (5), terme pourtant qui tire ainsi son origine de l’expression argotique de cette supplique ante mortem. Par un dévoiement de la pensée sans doute unique au monde, la revendication ultime préludant au sacrifice suprême -«Aboul Gnoul, apporte l’alcool»- le breuvage galvaniseur de l’assaut des lignes ennemies, finira par constituer la marque d’une stigmatisation absolue de ceux qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs propres oppresseurs.

Dans les ouvrages français, le calvaire de leur dépersonnalisation et leur combat pour la restauration de leur identité et de leur dignité se résumeront à cette définition laconique: «Le bougnoule, nom masculin apparu en 1890, signifie noir en langue Wolof (dialecte du Sénégal). Donné familièrement par des blancs du Sénégal aux noirs autochtones, ce nom deviendra au XX me siècle une appellation injurieuse donnée par les Européens d’Afrique du Nord aux Nord-Africains. Synonyme de bicot et de raton». Un glissement sémantique du terme bougnoule s’opérera au fil du temps pour englober, bien au delà de l’Afrique du Nord, l’ensemble de la France, tous les «mélanodermes», arabo-berbères et négro-africains, pour finir par s’ancrer dans le tréfonds de la conscience comme la marque indélébile d’un dédain absolu, alors que parallèlement, par extension du terme raton qui lui est synonyme, le langage courant désignait par «ratonnade» une technique de répression policière sanctionnant le délit de faciès.

Bougnoule finira par confondre dans la même infamie tous les métèques de l’Empire, piétaille de la République, promus au rang de défenseurs occasionnels de la Patrie, qui étaient en fait les défenseurs essentiels d’une patrie qui s’est toujours voulue distincte dans le concert des nations, qui se distinguera parfois d’une façon hideuse, traînant tel un boulet, Vichy, l’Algérie, la collaboration, la délation, la déportation et la torture, les pages honteuses de son histoire, peinant des décennies durant à expurger son passé, et, pour avoir tardé à purger son passif, en paiera le prix en termes de magistère moral.......

Un pays qui ignore son histoire a tendance à la répétition et les opérations de récupération paraissent inopérantes pour la pédagogie nationale. Il en va du salaire ethnique des anciens combattants «basanés» comme de l’exaltation du martyr du jeune résistant communiste Guy Môquet (6) qui demeurera, lui aussi sans portée thérapeutique aussi longtemps que ne seront dénoncés, ses bourreaux, ceux qui ont inscrit son nom sur la liste des suspects comme ceux qui l‘ont livré aux Allemands, c'est-à-dire la police française et le ministre de l’intérieur de l’époque, le lointain prédécesseur de Nicolas Sarkozy auteur de cette mystification mémorielle. ...

De la même manière que les marronniers sur les oubliés de la République continueront de relever d’un pur exercice de style aussi longtemps que le silence sera maintenue sur la rémunération ethnique comme la face hideuse du racisme institutionnel français.

Références

1- Cf.: «L’Empire dans la guerre» publication du service historique de l’armée, dont le document mentionne le critère religieux des soldats originaires d’Afrique. Ce document est publié en annexe du livre «Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français», René Naba/ Harmattan 2002

2- «Une théorie raciale des valeurs? Démobilisation des travailleurs immigrés et mobilisation des stéréotypes en France à la fin de la grande guerre» par Mary Lewis, enseignante à la New York University, in «L’invention des populations», ouvrage collectif sous la direction d’Hervé Le Bras (Editions Odile Jacob).

3- «La France dans toutes ses déclinaisons, A propos du rôle positif de la colonisation: Déconstruction des mythes fondateurs de la grandeur française» Cf. :«De notre envoyé spécial, un correspondant sur le théâtre du monde» René Naba Harmattan Mai 2009

4- «Les penchants criminels de l’Europe démocratique»- Jean Claude Milner - Editions Verdier 2003

5- A propos du terme Bougnoule, ses origines, sa définition et sa portée symbolique: http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=109#109

Et dans sa version mixée en reggae : http://www.jamendo.com/us/album/972/

6- «Cf.: «Comment Nicolas Sarkozy écrit l’Histoire de France» de l’affaire Dreyfus à Jean Jaurès à Guy Môquet, au plateau de Glières. Par Laurence de Cock, Fanny Madeleine, Nicolas Offenstadt et Sophie Wahnic- Editions Agone 2008.



René Naba : Ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’Agence France Presse, ancien conseiller du Directeur Général de RMC/Moyen orient, chargé de l’information, est l’auteur notamment des ouvrages suivants : —« Liban: chroniques d’un pays en sursis » (Éditions du Cygne); « Aux origines de la tragédie arabe"- Editions Bachari 2006.; "Du bougnoule au sauvageon, voyage dans l’imaginaire français"- Harmattan 2002. « Rafic Hariri, un homme d’affaires, premier ministre » (Harmattan 2000); « Guerre des ondes, guerre de religion, la bataille hertzienne dans le ciel méditerranéen » (Harmattan 1998).






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AMERE PATRIE

Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur. (proverbe africain)



DE NOMBREUX COMBATS SONT A MENER DANS LA SOCIETE DANS LAQUELLE NOUS VIVONS;J'AI CHOISI LE MIEN :LA BATAILLE CONTRE L'INJUSTICE.
DANS CET ORDRE D'IDEE,UN DE MES CHEVAUX DE BATAILLE EST LA SITUATION DES ANCIENS COMBATTANTS AFRICAINS TRAHIS PAR LA FRANCE.

LA FRANCE SE DOIT UN DEVOIR DE MEMOIRE AFIN QUE JUSTICE SOIT RENDUE AUX MILLIONS D'AFRICAINS MORTS POUR UN PAYS QU'ILS CROYAIENT LEUR PATRIE.
AINSI PLUS DE 5 .5MILLIONS D'AFRICAINS DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANCAISE ,DE L'AFRIQUE EQUATORIALE FRANCAISE ,L'AFRIQUE DU NORD FRANCAISE (MAROC,ALGERIE,TUNISIE),ONT ETE CONSCRITS DANS L'ARMEE FRANCAISE.
PLUS DE 2.5 MILLIONS SONT MORTS EN FRANCE DANS LA SOMME,A VERDUN....,A BIR HAKEIM EN LYBIE.


CE DEVOIR DE MEMOIRE SERA RETABLI QUAND LA FRANCE RECONNAITRA LA CITOYENNETE FRANCAISE IPSO FACTO AUX DERNIERS SURVIVANTS AINSI QU'AUX ENFANTS , PETITS ENFANTS ET ARRIERES PETITS ENFANTS DE CES HEROS AFRICAINS QUI ONT VERSE LEUR SANG POUR QUE LA FRANCE DEMEURE UN PAYS LIBRE.

COMBATTRE LA FALSIFICATION DE L'HISTOIRE TEL EST AUSSI L'AUTRE BUT DE MON BLOGUE.
LA VERITE SUR CES FAITS HEROIQUES DES VALEUREUX TIRAILLEURS AFRICAINS DEVRA AUSSI ETRE RELATEE DANS TOUS LES LIVRES D'HISTOIRE DE FRANCE ET DE NAVARRE.

CE BLOGUE EST DEDIE A LA MEMOIRE DE TOUS CES HEROS AFRICAINS DES DEUX PREMIERES GUERRES MONDIALES AUJOURDHUI DISPARUS ET AUX SURVIVANTS DES GUERRES ( 1939-45), D'INDOCHINE ET D'ALGERIE.

E. do REGO

LA FRANCE ET SES NOIRS DEPUIS L'ESCLAVAGE

Le 10 mai 2006, la France commémore pour la première fois de
son histoire, l'abolition de l'esclavage.

Ce documentaire, tourné en
France métropolitaine, aux Antilles et au Sénégal, soulève la "question
noire" qui se pose aujourd'hui.

Voir la video en cliquant sur le lien ci-dessous:

http://video.kemmiou.com/index.php?welches=view&ref=catSearch&addRef=1&wID=383&PHPSESSID=088e40ad402eea846ece816aebc6b853

NOIRS - L'IDENTITE AU COEUR DE LA QUESTION NOIRE EN FRANCE

NOIRS - L'IDENTITE AU COEUR DE LA QUESTION NOIRE

Durée : env. 50mn

Le 10 mai 2006, la France commémore pour la première fois de son histoire, l'abolition de l'esclavage. Ce documentaire, tourné en France métropolitaine, aux Antilles et au Sénégal, soulève la "question noire" qui se pose aujourd'hui. Il s'agit d'un sujet brûlant et parfois confus découlant souvent d'une méconnaissance de l'histoire de l'esclavage et de la décolonisation entretenue dans le pays. Quels sont les effets de la traite négrière et de la colonisation dans la représentation des Noirs au sein de la société française actuelle ? Existe-t-il une histoire commune à tous les Noirs ? En quoi le travail de mémoire est-il indispensable ? Quel lien peut-il exister entre un Antillais et un descendant de tirailleur sénégalais qui se retrouvent autour de revendications semblables ? Quelle est la condition noire et où en est l'intégration de cette minorité ethnique en France ? S'appuyant sur de nombreux témoignages parmi lesquels ceux de Christiane Taubira, Disiz La Peste ou Aimé Césaire, ce film tente de répondre à ces questions. Mené sous la forme d'une enquête et ponctué d'images d'archives, il retrace aussi les différentes périodes historiques qui ont lié la France à la communauté noire.

1ère partie: http://www.dailymotion.com/visited/wanzea/video/xuc1p_noirs-1ere-partie

http://wanzea.free.fr/

Thursday, May 21, 2009

LA FRANCE DOIT PRENDRE EXEMPLE SUR LA GRANDE BRETAGNE

Gurkhas win right to settle in UK

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Joanna Lumley celebrated outside Parliament as Jacqui Smith spoke to MPs

All Gurkha veterans who retired before 1997 with at least four years' service will be allowed to settle in the UK, Home Secretary Jacqui Smith has said.

Ms Smith told MPs she was "proud to offer this country's welcome to all who have served in the brigade of Gurkhas".

It comes after a high-profile campaign by Joanna Lumley and other supporters of Gurkha rights - and an embarrassing Commons defeat for the government.

Some 36,000 Gurkhas who left before 1997 had been denied UK residency.

Ms Lumley, the actress who has been the public face of the campaign on behalf of the Gurkhas, said: "This is the welcome we have always longed to give."

She called Prime Minister Gordon Brown, who she had met earlier, a "brave man who has made today a brave decision on behalf of the bravest of the brave".

Gurkhas, who are recruited from Nepal, have been part of the British Army for almost 200 years.

'Sacrifice and distinction'

Shadow home secretary Chris Grayling said the U-turn by the government was a "great victory for a well-run campaign, that has publicly embarrassed ministers".

He said it was a shame that the government had had to be dragged "kicking and screaming" to the decision.

Ms Smith's statement was greeted by cheers from MPs.

The prime minister and the minister have finally listened to the will of this House and the will of the British public
Chris Huhne MP

She told the Commons: "I'm delighted that we have now been able to agree - across government, across the House and with the Gurkhas' representatives - new settlement rights that all those who have served us so well, so highly deserve."

Under the measures outlined in the House, Gurkhas will be allowed to settle in the UK with their spouses and dependent children under 18.

Ms Smith said she expected to welcome 10,000 to 15,000 applications from Gurkhas over the next two years.

She added that some 1,400 outstanding applications for settlement currently before the UK Border Agency would be processed on the basis of the new policy "as a matter of urgency" before 11 June.

Ms Smith added that the Gurkhas had served the UK "with great courage, sacrifice and distinction and they continue to make a vital and valued contribution to our operations around the world".

Chris Huhne, the Liberal Democrat home affairs spokesman, welcomed the statement.

"The prime minister and the minister have finally listened to the will of this House and the will of the British public," he said.

Keith Vaz, chairman of the home affairs select committee, said it was a "historic" day for British democracy and said 21 May will be "remembered as Gurkha Rights Day".

'Sympathy and support'

Gurkha Justice Campaign lawyer David Enright said there was still work to be done to ensure that veterans received pensions in the UK, but said "that is for tomorrow".

He added: "The people wanting to come here are not coming for pensions. They are coming here, on the whole, because they want to work."

The prime minister suffered a shock Commons defeat on the issue, forcing ministers to reconsider existing rules on how many Gurkhas can settle in the UK.

It was followed by an extraordinary piece of Westminster theatre when Ms Lumley - whose father was an officer with the 6th Gukha Rifles - came face-to-face with minister Phil Woolas in BBC studios and quickly won public assurances over future policy at an impromptu joint press conference.

At Prime Minister's Questions on Wednesday, Mr Brown told the House of Commons that he had a "great deal of sympathy and support" for the Gurkhas.

He added: "I believe it is possible for us to honour our commitments to the Gurkhas and to do so in a way that protects the public finances."

http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/politics/8060607.stm


Who are the Gurkhas?

Gurkha troops (copyright: MoD)
Gurkhas are part of the British Army (picture copyright: MoD)

Gurkhas have been part of the British Army for almost 200 years, but who are these fearsome Nepalese fighters?

"Better to die than be a coward" is the motto of the world-famous Nepalese Gurkha soldiers who are an integral part of the British Army.

They still carry into battle their traditional weapon - an 18-inch long curved knife known as the kukri.

In times past, it was said that once a kukri was drawn in battle, it had to "taste blood" - if not, its owner had to cut himself before returning it to its sheath.

Now, the Gurkhas say, it is used mainly for cooking.

The potential of these warriors was first realised by the British at the height of their empire-building in the last century.

The Victorians identified them as a "martial race", perceiving in them particularly masculine qualities of toughness.

Bravest of the brave, most generous of the generous, never had a country more faithful friends than you
Sir Ralph Turner MC, 3rd Queen Alexandra's Own Gurkha Rifles, 1931

After suffering heavy casualties in the invasion of Nepal, the British East India Company signed a hasty peace deal in 1815, which also allowed it to recruit from the ranks of the former enemy.

Following the partition of India in 1947, an agreement between Nepal, India and Britain meant four Gurkha regiments from the Indian army were transferred to the British Army, eventually becoming the Gurkha Brigade.

Since then, the Gurkhas have loyally fought for the British all over the world, receiving 13 Victoria Crosses between them.

More than 200,000 fought in the two world wars and in the past 50 years, they have served in Hong Kong, Malaysia, Borneo, Cyprus, the Falklands, Kosovo and now in Iraq and Afghanistan.

Gurkhas with the kukri logo behind them
Gurkhas with the emblem of the feared kukri behind them

They serve in a variety of roles, mainly in the infantry but with significant numbers of engineers, logisticians and signals specialists.

The name "Gurkha" comes from the hill town of Gorkha from which the Nepalese kingdom had expanded.

The ranks have always been dominated by four ethnic groups, the Gurungs and Magars from central Nepal, the Rais and Limbus from the east, who live in hill villages of impoverished hill farmers.

They keep to their Nepalese customs and beliefs, and the brigade follows religious festivals such as Dashain, in which - in Nepal, not the UK - goats and buffaloes are sacrificed.

But their numbers have been sharply reduced from a World War II peak of 112,000 men, and now stand at about 3,500.

During the two World Wars 43,000 young men lost their lives.

The Gurkhas are now based at Shorncliffe near Folkestone, Kent - but they do not become British citizens.

The soldiers are still selected from young men living in the hills of Nepal - with about 28,000 youths tackling the selection procedure for just over 200 places each year.

If there was a minute's silence for every Gurkha casualty from World War II alone, we would have to keep quiet for two weeks
Gurkha Welfare Trust

The selection process has been described as one of the toughest in the world and is fiercely contested.

Young hopefuls have to run uphill for 40 minutes carrying a wicker basket on their back filled with rocks weighing 70lbs.

Prince Harry lived with a Gurkha battalion during his 10 weeks in Afghanistan.

There is said to be a cultural affinity between Gurkhas and the Afghan people which is beneficial to the British Army effort there.

'Excellent qualities'

Historian Tony Gould said Gurkhas have brought an excellent combination of qualities from a military point of view.

He said: "They are tough, they are brave, they are durable, they are amenable to discipline.

"They have another quality which you could say some British regiments had in the past, but it's doubtful that they have now, that is a strong family tradition.

"So that within each battalion there were usually very, very close family links, so when they were fighting, they were not so much fighting for their officers or the cause but for their friends and family."

After the Gurkhas have served their time in the Army - a maximum of 30 years, and a minimum of 15 to secure a pension - they are discharged back in Nepal.

Historically, they received a much smaller pension - at least six times less - than British soldiers, on the grounds that the cost of living is much lower in Nepal.

But with more choosing to settle permanently in the UK with their families, campaigners said this left them suffering considerable economic hardship.

They won a partial victory in March 2007, when Defence Minister Derek Twigg announced that all those who retired after July 1997 would get the same pension as the rest of the Army.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/2786991.stm







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Wednesday, May 13, 2009

Saturday, May 09, 2009

8-Mai: "Indigènes" au Trocadéro


Propos recueillis par Nicolas MOSCOVICI

leJDD.fr
>"> Vendredi, dans le cadre des commémorations du 8-Mai, le collectif "Les Oubliés de la République" (*) a appelé à un rassemblement sur la place du Trocadéro (Paris 16e) afin de sensibiliser l'opinion sur les différences de traitement entre les "Indigènes" et leurs frères d'armes français. A la pointe de ce combat, Naïma Charaï (**) en présente les enjeux au JDD.fr.

Quel est le sens du rassemblement prévu vendredi au Trocadero?
Ce rassemblement intervient à l'initiative d'Alain Rousset (député PS de la Gironde et président de la région Aquitaine, ndlr). Il a pour mission de mettre en lumière ces "hommes de l'ombre", ces anciens combattants des ex-colonies qui ont servi sous le drapeau français et qui "fêtent" cette année un bien triste anniversaire. Cela fait en effet 50 ans que ces hommes sont discriminés par la loi dite "de cristallisation", promulguée en 1959 par le général de Gaulle.

Législation qui a tout de même été assouplie en 2007...
En 2006, grâce au film Indigènes (voir la fiche du film), le président de la République de l'époque (Jacques Chirac, ndlr) s'était ému de la situation de ces anciens combattants en la jugeant inacceptable et scandaleuse. La larme à l'oeil et la main sur le coeur, il avait alors déclaré vouloir remettre à niveau les pensions des anciens combattants des ex-colonies françaises, via la loi de finances de 2007. Or, cette loi a certes "décristallisé" certaines sommes, mais a oublié la plus importante: la pension civile et militaire qui, devant être attribuée à 80 000 personnes encore en vie, représente environ 500 millions d'euros par an. Soit le "prix" du bouclier fiscal voté à l'été 2007...

"Le gouvernement joue la montre"

Concrètement, quelle différence de traitement y-a-t-il entre un ancien combattant français et son "frère d'armes" étranger?
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La pension civile et militaire d'un Français s'élève à environ 600 euros par mois. Elle est de 150 euros par mois pour un Sénégalais et de 80 euros par mois pour un Marocain. L'indice, fixé dans un barème, varie au maximum de un à huit.

En même temps, le coût de la vie n'est pas le même en France et au Maroc...
Mais dire cela, c'est oublier tous les services rendus à la France par les combattants étrangers! Cela ne justifie rien du tout et c'est même indigne. En outre, je vous signale que la loi ne tient pas compte du lieu de résidence de l'ancien combattant, mais seulement de sa nationalité.

Quel jugement portez-vous sur l'attitude du gouvernement sur cette question?
Le gouvernement joue la montre, tout simplement...

En clair, il attend selon vous la mort du dernier "Indigène"...
Absolument. Je pense que c'est cela qui se joue, avec le plus grand cynisme. Il faut savoir que d'ici dix ans, en moyenne, le dernier "Indigène" aura expiré. Et il aura droit aux honneurs de la Nation...

"Il y a consensus entre la gauche et la droite"

Existe-t-il des négociations avec Hervé Morin (ministre de la Défense) ou Jean-Marie Bockel (secrétaire d'Etat aux Anciens combattants)?
Il y a plusieurs mois, M. Bockel a reçu un courrier d'Alain Rousset. Sans réponse.

En même temps, Alain Rousset a mis sur pied une proposition de loi visant à régler ce problème. Quand sera-t-elle étudiée et quelles sont ses chances de succès?
Le rassemblement de vendredi doit servir à faire pression afin que cette proposition de loi soit inscrite le plus rapidement possible à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. D'autant que la question des anciens combattants fait consensus entre la gauche et la droite. Il en va de l'honneur de la France et c'est même, à mes yeux, une cause nationale. Quant à savoir si le texte pourra être adopté, honnêtement, je ne le crois pas. Mais je l'espère.

Finalement, la justice ne peut-elle pas aller plus vite que le politique?
Non, pour la simple raison qu'il n'existe pas de cadre global. Par exemple, la décision rendue par le tribunal administratif de Bordeaux le 15 octobre dernier (lire: Les "Indigènes" crient victoire) a, au nom d'un accord Euro-Méditerranée, été certes favorable aux cinq plaignants marocains, mais le plaignant sénégalais a lui été débouté, son pays n'ayant pas ratifié cet accord. En outre, les recours devant les tribunaux sont très longs. Seule l'action politique peut permettre d'accélérer les choses.

(*) "Les Oubliés de la République" rassemblent une soixantaine d'associations (dont la Ligue des Droits de l'Homme, Sos Racisme, le MRAP ou le Gisti). Le blog du collectif

(**) Vice-présidente PS de la région Aquitaine, déléguée à la Ville et en charge de la lutte contre les discriminations, Naïma Charaï, est également, au sein du Parti socialiste, déléguée nationale à l'Egalité des chances. Son blog

http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200919/8-mai-indigenes-au-trocadero_207691.html

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Conditions d'accueil et de prise en charge de ces anciens combattants en France et leur permettre de choisir librement leur lieu de résidence".

Document

mis en distribution

le 14 novembre 2008


N° 1228

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 29 octobre 2008.

Alain Rousset lors de la manifestation parisienne. Député et président de la région Aquitaine, il a déposé en octobre une proposition de loi en vue de "compléter les mesures déjà intervenues de 'décristallisation', améliorer les conditions d'accueil et de prise en charge de ces anciens combattants en France et leur permettre de choisir librement leur lieu de résidence".




PROPOSITION DE LOI

relative à la reconnaissance, aux conditions de vie et à l'accueil des anciens combattants originaires des États antérieurement liés à la France et ayant accédé à l'indépendance,

(Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Alain ROUSSET, Alain NÉRI, Jean-Marc AYRAULT, Gérard CHARASSE, Marie-Françoise CLERGEAU, Daniel GOLDBERG, Pascal TERRASSE, Patricia ADAM, Sylvie ANDRIEUX, Jean-Paul BACQUET, Dominique BAERT, Jean-Pierre BALLIGAND, Gérard BAPT, Claude BARTOLONE, Jacques BASCOU, Christian BATAILLE, Delphine BATHO, Jean-Louis BIANCO, Gisèle BIEMOURET, Serge BLISKO, Patrick BLOCHE, Daniel BOISSERIE, Maxime BONO, Jean-Michel BOUCHERON, Marie-Odile BOUILLÉ, Christophe BOUILLON, Monique BOULESTIN, Pierre BOURGUIGNON, François BROTTES, Alain CACHEUX, Jérôme CAHUZAC, Jean-Christophe CAMBADÉLIS, Thierry CARCENAC, Martine CARRILLON-COUVREUR, Bernard CAZENEUVE, Guy CHAMBEFORT, Jean-Paul CHANTEGUET, Jean-Michel CLÉMENT, Pierre COHEN, Frédéric CUVILLIER, Michèle DELAUNAY, Guy DELCOURT, Pascal DEGUILHEM, Michel DELEBARRE, Bernard DEROSIER, Michel DESTOT, Marc DOLEZ, René DOSIÈRE, Julien DRAY, Jean-Pierre DUFAU, William DUMAS, Laurence DUMONT, Jean-Paul DUPRÉ, Yves DURAND, Odette DURIEZ, Philippe DURON, Olivier DUSSOPT, Christian ECKERT, Henri EMMANUELLI, Corinne ERHEL, Albert FACON, Martine FAURE, Hervé FÉRON, Geneviève FIORASO, Valérie FOURNEYRON, Michel FRANÇAIX, Jean-Claude FRUTEAU, Jean-Louis GAGNAIRE, Geneviève GAILLARD, Jean GAUBERT, Catherine GÉNISSON, Paul GIACOBBI, Jean-Patrick GILLE, Annick GIRARDIN, Joël GIRAUD, Daniel GOLDBERG, Pascale GOT, Marc GOUA, Élisabeth GUIGOU, Jean GRELLIER, Danièle HOFFMAN-RISPAL, Sandrine HUREL, Christian HUTIN, Monique IBORRA, Jean-Louis IDIART, Françoise IMBERT, Michel ISSINDOU, Éric JALTON, Serge JANQUIN, Henri JIBRAYEL, Régis JUANICO, Marietta KARAMANLI, Jean-Pierre KUCHEIDA, Conchita LACUEY, Jérôme LAMBERT, François LAMY, Jean LAUNAY, Jean-Yves LE BOUILLONNEC, Gilbert LE BRIS, Jean-Yves LE DÉAUT, Annick LE LOCH, Bruno LE ROUX, Marylise LEBRANCHU, Patrick LEBRETON, Michel LEFAIT, Patrick LEMASLE, Catherine LEMORTON, Annick LEPETIT, Jean-Claude LEROY, Michel LIEBGOTT, Martine LIGNIÈRES-CASSOU, François LONCLE, Louis-Joseph MANSCOUR, Jacqueline MAQUET, Marie-Lou MARCEL, Jean-René MARSAC, Martine MARTINEL, Frédérique MASSAT, Gilbert MATHON, Didier MATHUS, Sandrine MAZETIER, Michel MÉNARD, Kléber MESQUIDA, Arnaud MONTEBOURG, Pierre MOSCOVICI, Pierre-Alain MUET, Philippe NAUCHE, Henri NAYROU, Françoise OLIVIER-COUPEAU, Dominique ORLIAC, Michel PAJON, George PAU-LANGEVIN, Jean-Luc PÉRAT, Jean-Claude PEREZ, Marie-Françoise PÉROL-DUMONT, Martine PINVILLE, Philippe PLISSON, François PUPPONI, Dominique RAIMBOURG, Marie-Line REYNAUD, Chantal ROBIN-RODRIGO, Alain RODET, René ROUQUET, Patrick ROY, Michel SAINTE-MARIE, Michel SAPIN, Odile SAUGUES, Christophe SIRUGUE, Christiane TAUBIRA, Jean-Louis TOURAINE, Jean-Jacques URVOAS, Jacques VALAX, André VALLINI, Michel VAUZELLE, Michel VERGNIER, André VÉZINHET, Alain VIDALIES, Jean-Michel VILLAUMÉ, Jean-Claude VIOLLET et les membres du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche (1) (2),

députés.

____________________________

(1) Ce groupe est composé de : Mmes Patricia Adam, Sylvie Andrieux, MM. Jean-Marc Ayrault, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Mme Delphine Batho, M. Jean-Louis Bianco, Mme Gisèle Biemouret, MM. Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Jean-Michel Boucheron, Mme Marie-Odile Bouillé, M. Christophe Bouillon, Mme Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. François Brottes, Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Thierry Carcenac, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Jean-Paul Chanteguet, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Mme Marie-Françoise Clergeau, MM. Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Mmes Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, M. Pascal Deguilhem, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, Marc Dolez, Julien Dray, Tony Dreyfus, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Mme Odette Duriez, MM. Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Mme Corinne Erhel, MM. Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, M. Hervé Féron, Mmes Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, M. Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, MM. Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, MM. Jean-Patrick Gille, Jean Glavany, Daniel Goldberg, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mme Élisabeth Guigou, M. David Habib, Mme Danièle Hoffman-Rispal, M. François Hollande, Mmes Sandrine Hurel, Monique Iborra, M. Jean-Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Éric Jalton, Serge Janquin, Henri Jibrayel, Régis Juanico, Armand Jung, Mme Marietta Karamanli, M. Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme Lambert, François Lamy, Jack Lang, Mme Colette Langlade, MM. Jean Launay, Jean-Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Jean-Yves Le Déaut, Michel Lefait, Jean-Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, M. Patrick Lemasle, Mmes Catherine Lemorton, Annick Lepetit, MM. Bruno Le Roux, Jean-Claude Leroy, Bernard Lesterlin, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. François Loncle, Victorin Lurel, Jean Mallot, Louis-Joseph Manscour, Mmes Jacqueline Maquet, Marie-Lou Marcel, MM. Jean-René Marsac, Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Mme Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Pierre-Alain Muet, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Mmes Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, M. Michel Pajon, Mme George Pau-Langevin, MM. Christian Paul, Germinal Peiro, Jean-Luc Pérat, Jean-Claude Perez, Mme Marie-Françoise Pérol-Dumont, MM. Philippe Plisson, François Pupponi, Mme Catherine Quéré, MM. Jean-Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Mme Marie-Line Reynaud, MM. Alain Rodet, Bernard Roman, René Rouquet, Alain Rousset, Patrick Roy, Michel Sainte-Marie, Michel Sapin, Mme Odile Saugues, MM. Christophe Sirugue, Pascal Terrasse, Jean-Louis Touraine, Mme Marisol Touraine, MM. Philippe Tourtelier, Jean-Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Jacques Valax, André Vallini, Manuel Valls, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, André Vézinhet, Alain Vidalies, Jean-Michel Villaumé, Jean-Claude Viollet et Philippe Vuilque.

(2) Mme Chantal Berthelot, MM. Guy Chambefort, Gérard Charasse, René Dosière, Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Joël Giraud, Christian Hutin, Serge Letchimy, Albert Likuvalu, Mmes Jeanny Marc, Dominique Orliac, Sylvia Pinel, Martine Pinville, M. Simon Renucci, Mme Chantal Robin-Rodrigo, M. Marcel Rogemont et Mme Christiane Taubira.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Jusqu’aux indépendances, les combattants originaires des États antérieurement liés à la France furent envoyés en première ligne au service d’un pays dont ils n’avaient, pour la plupart d’entre eux, jamais foulé le sol.

Traumatisés, blessés, prisonniers, torturés ou laissés pour morts, ils vécurent, au même titre que leurs frères d’armes français, les affres et les horreurs de la guerre.

Aujourd’hui, il ne resterait que quelques milliers de ces anciens combattants vivant en France ou dans leur pays d’origine.

Jusqu’en 2002 et depuis la loi du 26 décembre 1959, ils ne bénéficiaient pas des mêmes prestations que celles servies aux militaires français ayant combattu à leurs côtés.

Suite à l’indépendance de leur pays, leurs pensions et retraites furent transformées en indemnités non-indexables sur le coût de la vie.

Cette cristallisation concernera la retraite du combattant, les pensions militaires d’invalidité, les pensions militaires de retraite et les pensions civiles de retraite.

Le 30 novembre 2001, une décision du Conseil d’État confirme que la loi du 26 décembre 1959 est contraire à l’article 14 de la déclaration européenne de sauvegarde des droits de l’Homme qui condamne la discrimination à raison de la nationalité.

Dans le cadre de la loi de finances pour 2002, le Gouvernement sera ainsi contraint d’appliquer le critère de parité des prestations. Néanmoins, il diminuera le montant des prestations en appliquant un coefficient négatif dit « de parité de pouvoir d’achat », spécifique au pays de résidence du bénéficiaire.

Mais la persistance de discriminations est confirmée le 9 octobre 2006 par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances (HALDE). Elle signale également la discrimination faite à l’encontre des personnels civils. Dans sa délibération la HALDE recommande au Gouvernement « de prévoir un dispositif de revalorisation des pensions civiles et militaires de retraites, de la retraite du combattant, des pensions civiles et militaires d’invalidité et des pensions de reversions supprimant toute discrimination à raison de la nationalité ».

Dans la loi de finances pour 2007, le Gouvernement ne répond qu’en partie à cette recommandation. La décristallisation de la retraite du combattant et de la pension militaire d’invalidité n’interviendra qu’à compter du 1er janvier 2007, sur demande des intéressés. Par ailleurs, cette décristallisation tardive ne concernera pas l’attribution des pensions civiles et militaires de retraite.

Outre les années qui se sont écoulées sans que la France n’affiche la juste reconnaissance à l’égard de ces personnes qui ont servi pour son indépendance et se sont battus pour la défense de sa souveraineté, se pose la question de leurs conditions de vie sur notre territoire comme dans leur pays d’origine.

Au vu de l’âge de ces personnes et de l’urgence induite par cette situation qui n’a que trop duré, il convient d’appliquer au plus vite les dispositions contenues dans la présente proposition de loi.

À ce titre :

L’article 1er vise à mettre fin à la discrimination dont sont victimes les anciens combattants originaires des États antérieurement liés à la France et ayant accédé à l’indépendance. Pour qu’ils bénéficient d’une égalité de traitement avec leurs frères d’armes français, cet article propose une décristallisation complète des pensions et retraites militaires ainsi que l’automatisation de leur liquidation. Il inclut également les pensions civiles de retraite, dont la cristallisation entraîne de la même manière une discrimination à raison de la nationalité.

L’article 2 vise à améliorer les conditions de vie et d’accueil de ces anciens combattants en France. Il s’appuie sur le développement d’un dispositif spécifique à l’accueil d’anciens combattants étrangers. Les problématiques liées à leur état de santé, leur méconnaissance de la langue française et leur isolement nécessitent un accompagnement social et médico-social particulier.

Enfin, pour lutter contre des situations d’isolement et le déchirement de nombreuses familles, les articles 3, 4 et 5 visent à offrir le choix à ces anciens combattants, de vivre en France ou dans leur pays d’origine. Ces articles prévoient d’une part, de supprimer la durée d’obligation de résidence donnant droit au minimum vieillesse, et d’autre part, de favoriser les partenariats visant à soutenir le développement de système d’accueil et de santé des personnes âgées dans leur pays d’origine.

L’article 6 définit les modalités de financement des dépenses engendrées par la présente loi.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Dans la première phrase du I de l’article 100 de la loi n° 2006-1666 du 21 décembre 2006 de finances pour 2007, après les mots : « et les retraites du combattant », sont insérés les mots : « ainsi que les pensions civiles et militaires de retraite ».

Article 2

I. – Sous l’autorité de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC), avec le soutien de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances et en partenariat avec les opérateurs de l’habitat social, il est créé un dispositif d’accueil des anciens combattants ressortissants des pays ou territoires anciennement sous souveraineté française qui résident habituellement sur le territoire.

II. – Ce dispositif développera une offre de logements répartis sur l’ensemble du territoire. Il comprendra également un suivi médico-social adapté aux difficultés de cette population.

III. – Dans la même optique, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances procédera à une évaluation des besoins des bénéficiaires des pensions civiles et militaires de retraite ressortissants des pays ou territoires anciennement sous souveraineté française, afin de formuler des recommandations au Gouvernement.

Article 3

La première phrase de l’article L. 815-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigée :

« Toute personne justifiant d’une résidence stable et régulière sur le territoire métropolitain ou dans un département mentionné à l’article L. 751-1, ou titulaire de la carte du combattant, ou bénéficiaire de la pension civile et militaire de retraite, et ayant atteint un âge minimum, bénéficie d’une allocation de solidarité aux personnes âgées dans les conditions prévues par le présent chapitre. »

Article 4

L’article L. 815-12 du code de la sécurité sociale est complété par les mots :

« , sauf si elles sont titulaires de la carte du combattant ou bénéficiaires de la pension civile et militaire de retraite ».

Article 5

I. – Le Gouvernement français s’engage à favoriser des programmes d’aide au développement en matière d’accueil des personnes âgées, et particulièrement des anciens combattants, dans les États antérieurement liés à la France et ayant accédé à l’indépendance.

II. – Il est créé, sous l’égide de l’ONAC, un Haut comité d’aide au développement qui fixera des objectifs et rendra compte de l’action menée par la France en la matière.

III. – Ce Haut comité est composé de représentants de l’État, des collectivités territoriales, des pays partenaires, d’associations ainsi que de parlementaires.

Article 6

Les dépenses pour l’État résultant des dispositions des articles précédents sont couvertes, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.


© Assemblée nationale


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8-Mai : Les oubliés de la République demandent réparation

Un ancien combattant participe à une manifestation, vendredi 8 mai à Paris, en faveur des soldats des anciennes colonies françaises, afin d'appeler à la fin des discriminations dont ils sont victimes.
AFP/JOEL SAGET
Un ancien combattant participe à une manifestation, vendredi 8 mai à Paris, en faveur des soldats des anciennes colonies françaises, afin d'appeler à la fin des discriminations dont ils sont victimes.

Dénonçant un "demi-siècle d'injustice", un collectif d'associations a manifesté, vendredi 8 mai à Paris, pour réclamer une revalorisation des pensions des soldats des anciennes colonies françaises. Les oubliés de la République, qui s'étaient donné rendez-vous sur le parvis des droits de l'homme au Trocadéro, contestent une loi de 1959, dite "de cristallisation", qui avait instauré un traitement différent entre anciens combattants français et ceux qui sont devenus étrangers lors de la décolonisation.

Sur le même sujet
Nicolas Sarkozy, le 8 mai.

En 2006, le film Indigènes de Rachid Bouchareb, primé à Cannes, avait braqué les projecteurs sur les troupes coloniales et contribué l'année suivante à accélérer la revalorisation des retraites et des pensions d'invalidité quelle que soit la nationalité actuelle des militaires. Mais des différences persistent, allant de un à huit, selon les associations de défense des anciens combattants et de lutte contre le racisme. "Quand un ancien combattant français perçoit environ 600 euros, un ancien combattant sénégalais touche 159 euros. Le sang versé pour la patrie d'alors vaudrait-il plus cher selon que l'on est aujourd'hui français, marocain ou sénégalais ?", s'interrogeaient lundi plusieurs intellectuels français dans une tribune publiée dans Libération.

"LA FRANCE N'OUBLIERA JAMAIS LEUR SACRIFICE"

A l'occasion de la commémoration du 8 mai 1945, Nicolas Sarkozy a salué le "sacrifice" des troupes coloniales, "spahis, tabors marocains et tirailleurs sénégalais", sans pour autant évoquer la polémique. Après avoir débarqué en Provence en août 1944, ces soldats "se battront pour la France comme s'ils se battaient pour leur mère-patrie. La France n'oubliera jamais leur sacrifice", a souligné le chef de l'Etat dans un discours prononcé sur la plage de Sainte-Maxime, dans le Var.

"Cette reconnaissance n'a aucun intérêt si derrière tout ça, les pensions, la reconnaissance réelle, financière à l'égard de ceux qui ont risqué leur vie n'est pas faite", a estimé le socialiste Alain Rousset lors de la manifestation parisienne. Député et président de la région Aquitaine, il a déposé en octobre une proposition de loi en vue de "compléter les mesures déjà intervenues de 'décristallisation', améliorer les conditions d'accueil et de prise en charge de ces anciens combattants en France et leur permettre de choisir librement leur lieu de résidence".

Naïma Charaï, conseillère régionale socialiste en Aquitaine et présidente du collectif Les oubliés de la République, estime dans une interview au JDD.fr que quatre-vingt mille personnes seraient encore concernées et que mettre retraites et pensions à égalité coûterait entre environ 500 millions d'euros par an. "Soit le "prix" du bouclier fiscal voté à l'été 2007...", ajoute-t-elle

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/08/8-mai-les-oublies-de-la-republique-demandent-reparation_1190766_3224.html#xtor=AL-32280184


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Friday, May 08, 2009

"La France n'oubliera jamais le sacrifice" des soldats des colonies, assure Sarkozy


Pour le 64e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 sur l'Allemagne nazie, Nicolas Sarkozy a tenu vendredi à célébrer le Débarquement de Provence à Sainte-Maxime (Var), où "commence véritablement la reconquête de la France par elle-même", rendant hommage aux soldats des colonies dont "la France n'oubliera jamais (le) sacrifice". Lire la suite l'article


En août 1944, "le Débarquement de Provence ne décide pas de l'issue de la guerre, mais il joue un rôle absolument décisif dans la participation de la France dans la victoire finale", a souligné Nicolas Sarkozy dans son discours sur la plage de La Nartelle. "C'est ici sur les plages de Provence que commence véritablement la reconquête de la France par elle-même".

"En Normandie, ce sont les allés qui constituaient la force principale; en Provence, ce sont les troupes françaises qui fournissent l'essentiel de l'effort", a rappelé le président de la République, qui "a souhaité que cette année, la commémoration du 8-Mai ait lieu ici, à Sainte-Maxime, pour rendre un hommage particulier à ces héros qui débarquèrent sur les plages, vos plages, ces plages le 15 août 1944".

"Les troupes de débarquement sont américaines et sont françaises et parmi elles, je veux leur rendre un hommage particulier, il y a les spahis, il y a les tabors marocains, il y a les tirailleurs sénégalais", a ajouté Nicolas Sarkozy. Ces "troupes coloniales montrent un courage admirable".

"Tout le temps qu'(elles) participeront à l'épopée de la première armée, (elles) se battront pour la France comme si (elles) se battaient pour leur mère patrie, (elles) ne seront économes ni de leur peine ni de leur sang", a-t-il lancé.

Et d'assurer que "la France n'oubliera jamais leur sacrifice".

Avant de prononcer son discours, le chef de l'Etat avait déposé vendredi une gerbe face à la plaque du 2e Régiment des chasseurs d'Afrique, sur la plage de La Nartelle.

Sous le soleil, Nicolas Sarkozy avait passé en revue les troupes, avant de saluer les anciens combattants, certains lui glissant un mot sur leur rôle ou lui confiant une médaille et des messages. "Vous êtes le premier président" à rendre hommage aux combattants d'Afrique, a salué l'un d'entre eux. Le chef de l'Etat a également serré la main de membres du public.

Interrogé au sein de la foule par France-2, M. Sarkozy a observé que "la France s'est fait sur le don et l'apport à l'identité de tous ceux aussi différents qui ont cru dans la France". "Je voulais leur rendre hommage. Nombreux sont ceux qui m'ont dit: 'on attendait ce moment'. Ils se sont battus pour nous: eux aussi ont droit au souvenir et au respect".

Il s'est ensuite rendu en hélicoptère sur le bâtiment "Mistral" pour assister à une revue navale puis à un défilé aérien, à l'issue duquel il a lancé une gerbe à la mer.

Plus tôt dans la matinée, peu avant 9h, M. Sarkozy avait déposé une gerbe devant la statue du général de Gaulle près du Grand Palais, à Paris, aux côtés des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Bernard Accoyer et Gérard Larcher. Etaient également présents le Premier ministre François Fillon, le ministre de la Défense Hervé Morin, le ministre de l'Immigration Eric Besson, le secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants Jean-Marie Bockel, et le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20090508/tfr-armistice-8-mai-sarkozy-synthese-56633fe.html


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Monday, May 04, 2009

le 25 août 1944 soit vue comme une victoire menée par des « blancs uniquement » :Paris liberation made 'whites only'


(Concernant cette fameuse libération de Paris, Frantz fanon, alors lieutenant écrivit, qu'ils durent rester cantonnés à Orléans pendant que leurs frères d'arme caucasiens de la 2 e DB (me semble t'il) allait parader à Paris le jour de la libération.)



Des documents inédits d’archives révélés par la BBC indiquent que les commandements britanniques et américains se sont assurés que la libération de Paris le 25 août 1944 soit vue comme une victoire menée par des « blancs uniquement ».

Beaucoup de ceux qui ont combattu l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale l’ont fait pour vaincre l’abject racisme qui causa la mort de plusieurs millions de Juifs.

Toutefois, le document de la BBC apporte la preuve que des soldats noirs des colonies françaises - qui représentaient environ deux-tiers des Forces Françaises Libres - ont été délibérément écartés de la colonne qui a conduit la marche des alliés sur la capitale française.

Lorsque la France a capitulé en juin 1940, 17.000 de ses soldats noirs, principalement des troupes des pays colonisés de l’Afrique de l’Ouest - connues sous le nom de Tirailleurs Sénégalais, furent tués.

Bon nombre d’entre eux furent tout simplement abattus peu après s’être rendus aux troupes allemandes, qui le plus souvent les ont considérés comme des sauvages sous-humains.

Pour eux l’occasion de prendre leur revanche s’est présentée en août 1944, quand les troupes alliées s’apprêtaient à reprendre Paris. Mais en dépit de leur nombre écrasant, ils ne devaient pas l’obtenir.

Plus souhaitable

Le chef des Forces Françaises Libres, Charles de Gaulle [2] , a fait clairement savoir qu’il voulait que la libération de Paris soit conduite par ses soldats Français.

Le Haut Commandement Allié a donné son accord, mais seulement à une condition : La division de De Gaulle ne devait contenir aucun soldat noir.

En janvier 1944 le chef d’état major d’Eisenhower, le Général principal Walter Bedell Smith, écrivait dans une note frappée du sceau « confidentiel » : « Il est plus souhaitable que la division mentionnée ci-dessus se compose de personnel blanc.
Ceci désignerait la Deuxième Division Blindée, qui ne compte qu’un quart de soldats coloniaux, comme la seule formation Française opérationnellement disponible pouvant être rendue cent pour cent blanche. »

A l"époque, l’Amérique ségrégeait ses propres troupes au travers des lignes raciales et, jusqu’aux derniers moments de la guerre, n’autorisait pas ses GI’s noirs à combattre aux côtés de leurs camarades blancs.

La Division Marocaine

Etant donné le fait que la Grande-Bretagne ne pratiquait la ségrégation au sein de ses forces et avait une importante et valeureuse armée indienne, on aurait pu s’attendre à ce que Londres s’oppose à une politique aussi raciste.

Pour autant ceci ne semble pas avoir été le cas.

Un document écrit par le général britannique, Frederick Morgan, au Suprême Commandement Allié indique : « Il est regrettable que la seule formation Française 100% blanche soit une division blindée au Maroc.
Toute autre division française est blanc seulement à 40% environ. J’ai dit au colonel de Chevene que ses chances d’obtenir ce qu’il souhaite seront grandement améliorées s’il arrivait à fournir une division d’infanterie blanche. »

La découverte d’une division opérationnelle 100% blanche s’est avérée impossible, en raison de l’énorme contribution faite à l’Armée Française par les conscrits de l’Afrique Occidentale.

Ainsi, le Commandement Allié a insisté pour que tous les soldats noirs soient retirés et remplacés par des soldats blancs d’autres unités.

Quand il est clairement apparu qu’il n’y avait toujours pas assez de soldats blancs pour remplir les lignes, des soldats des régions de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ont été utilisés à leur place.

Retrait des pensions

En fin de compte, presque chacun était heureux. De Gaulle a obtenu son souhait d’avoir une division Française pour conduire la libération de Paris, en dépit du fait que le manque de troupes blanches ait conduit à ce que beaucoup de ses hommes étaient réellement espagnols.

Les Anglais et les Américains ont obtenu leur Libération par « des blancs seulement », en dépit du fait que plusieurs des soldats en question aient été en réalité des Nord Africains ou des Syriens.

Pour les Tirailleurs Sénégalais de la France, il y avait cependant peu à célébrer.

En dépit d’avoir formé 65% de Forces Françaises Libres et de leur grand nombre de morts pour la France, ils ne devaient bénéficier d’aucun accueil triomphal à Paris.

Après la libération du capital français beaucoup ont été simplement dépouillés de leurs uniformes et renvoyés dans leurs colonies. Pour rendre l’histoire encore plus cruelle, en 1959, leurs pensions ont été gelées.

L’ancien soldat colonial Français, le Sénégalais Issa Cissé, aujourd’hui agé de 87 années, jette sur tout cela un regard empreint d’une tristesse et d’un ressentiment évidents.

« Nous, le Sénégalais, avons été commandés par les chefs français blancs, » dit-il.

« Nous avons été colonisés par les Français. Nous avons été forcés d’aller faire la guerre. Forcés d’obéir à des ordres nous dictant de faire ceci, de faire cela, et nous l’avons fait. La France n’a pas été reconnaissante. Pas du tout. »

Mike Thomson a présenté l’émission "Radio 4’s Document" à 2000BST le lundi 6 avril.


Post-Scriptum


Nous sommes en 1944, 4 ans après la capitulation française sans bataille de 1940, et alors que les armées hitlériennes sont partout en déroute, la France ne parvient pas à fournir aux forces Alliées l’équivalent de 500 français de souche - donc forcément blancs - pour marcher sur une capitale déjà vidée de l’essentiel des troupes allemandes...

Si l’on y ajoute, la parfaite Collaboration étatique, judiciaire, administrative, économique avec " l’occupant nazi ", doit-on en tirer les mêmes conclusions que le négrophobe négationniste Olivier Pétré Grenouilleau [3] ? Oui, la France n’a pas seulement collaboré, n’est pas seulement complice, mais est un co-auteur de la blanche barbarie nazie.

Les média français qui d’habitude nous abreuvent quasi mensuellement - émissions spéciales, reportages, films, téléfilms, commémorations, décorations, jours fériés, ouvrages, articles de presse, interviews... - des actions héroïques des français durant cette période de l’histoire de la France sont muets. Seul le site internet du nouvel observateur - http://tempsreel.nouvelobs.com - y a consacré une brève qui tronque l’essentiel de cette information, en n’évoquant que les responsabilités américaines et britanniques.

C’est, là aussi, tenter - avec cet art bien français de l’hypocrisie républicaniste et égalitariste - de faire oublier que moins de 45 ans après la dite "Libération de Paris", le pourtant très réactionnaire Ronald REAGAN nommait un afro-américain à un poste clé de l’administration de la défense, en faisant de COLIN POWELL son Conseiller à la Sécurité Nationale. Et que 56 ans plus tard (en 200O) le non moins réactionnaire George W. BUSH nommait le même POWELL au poste de secrétaire d’État. En France, les soldats indigènes noirs et arabes de la République, doivent encore se contenter de grades de sergent, caporal... Mais qui s’en plaindra. Assurément pas nous...

La France est décidément fidèle à sa doctrine raciste élaborée durant des siècles : par ses "Lumières", puis par sa cohorte de grands penseurs racialistes, véritables précurseurs du nazisme.
Et contrairement aux USA, où les idées racistes foisonnent surtout chez les petits blancs pauvres du Sud et des régions victimes de la désindustrialisation, le racisme français semble consubstantiel à une large partie des "élites", des "classes dirigeantes", en un mot de la bourgeoisie de ce pays triste.

Racisme qu’ils distillent en fonction de l’actualité à grosse ou petite dose à leurs concitoyens ; avant, par sondage [4] ou élections interposés, de les inviter à l’exprimer. Et feindre de s’en indigner, de le questionner ou de le déplorer...
Avant, au nom d’un supposé racisme anti-blanc, de se déchainer contre les fils et petits-fils de ceux là mêmes qui ont rendu un semblant de dignité à ce pays durant les 6 années de collaboration avec les nazis... Et de trouver comme porte flingues et autres accusateurs enragés les propres fils et petits fils [5] , de ces juifs pourchassés pour qui ces africains, antillais et afro-américains se sont héroïquement battus. Lorsque parfois certains des leurs collaboraient avec leur bourreau nazi (Lire ICI, un texte d’Hannah Arendt ; et ICI, sur le site du centre d’enseignement de la Shoah, un article du United States Holocaust Memorial Museum, Washington, D.C.).

La France se vengera bien de ces pages peu glorieuses de son histoire - y en eut-il ? - en allant dans les années qui suivirent sa nazification, massacrer ou chosifier par centaines de milliers les indigènes des colonies de son Empire : Madagascar, Indochine, Algérie, Pays d’Afrique, Guadeloupe, Kanaky...

En définitive, en rayant l’Afrique de l’Histoire, Sarkozy & son nègre Guaino ne faisaient que prolonger l’oeuvre reprise par Jean François Champollion et simplement poursuivie au moment de la « libération de Paris » ...

Dès lors, cette « libération de Paris », tout comme « l’occupation nazie » ne doivent-elles pas plutôt être regardées comme de simples fonds de commerce politique ?

Le propre de l’histoire occidentale, c’est son absence de mémoire. (Makandal)

Ibuka,

source
Mardi 7 avril 2009

[1] Morts pour la France - Morts pour la Patrie, dixit les plaques bien peu mémoratives, car commémorant surtout les héros blancs

[2] Premier héros moderne à ne compter aucun fait d’arme notable ou pas ; si ce n’est d’avoir été parmi les premiers à fuir en Angleterre. Par souci d’objectivité, signalons toutefois que Commandant de la 4e division cuirassée (mai 1940), Charles De Gaulle, qui n’était alors que le colonel de Gaulle, se serait illustré à Montcornet, à Laon, et aurait même arrêté une colonne Allemande à Abbeville... s’il faut en croire son hagiographie

[3] Soutenu par plus de [650 enseignants & chercheurs français... ce qui en dit long sur l’état moral et la déliquescence intellectuelle qui frappe ce pays

[4] Invitées à se situer sur l’échelle du racisme, près de 9 % des personnes interrogées se disent “très racistes”. La Belgique arrive largement en tête, avec 22 % se déclarant “très racistes”, suivie par la France (16 %) et l’Autriche (14 %). Si l’on ajoute les personnes se déclarant “plutôt racistes”, ces trois pays ont les taux de racisme les plus élevés, avec respectivement 55 %, 48 % et 42 %. Les pays qui comptent la plus faible proportion de personnes se déclarant “très racistes” sont l’Espagne et l’Irlande (4 %), puis le Portugal (3 %), le Luxembourg et la Suède (2 %).

[5] Les Elisabeth Levy, Bernard Henry-Levy, Alain Finkielkraut, Alain Gérard Slama...


http://www.pyepimanla.com/mars-2009-2/politique/guerre-mondiale/liberation-de-paris.html

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Les Gurkhas obtiennent gain de cause au Royaume-Uni:DEMANDE DE JURISPRUDENCE EN FRANCE

04/05/2009


par A Londres, Muriel Delcroix

« Pour Gordon Brown, accorder le droit de vivre au Royaume-Uni à quelque 36 000 vétérans Gurkhas coûtent trop cher. »


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